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Département Hérault
9 janvier 2007

Montpellier, aperçu historique, suite

07janvier07_013

1204 marque la fin de la dynastie des Guilhem ; pendant plus d'un siècle la ville est gérée par des consuls et appartient à la couronne d'Aragon.
Montpellier connaît un accroissement démographique important : elle est au deuxième rang français pour sa population, après Paris et au côté de Rouen. Mais cet élan va être stoppé.
En 1348, la peste noire fait des ravages, décimant la moitié de la population.
En 1349, Montpellier est rattachée à la couronne de France.
De 1362 à 1386, la ville va trouver, en la personne d'Urbain V, un de ses plus grands bienfaiteur.

Après une nette dépression, l'arrivée de Jacques Coeur, vers 1440, permet de relancer l'économie, pour un temps.

Au XVe siècle, les guerres de Religion -entre catholiques et protestants- vont ensanglanter la ville, entraîner de nombreuses destructions d'édifices religieux et mettre un frein à l'activité architecturale. Les idées de la Réforme reçoivent un accueil favorable dans notre région. En 1560, le cinquième de la population est acquis à sa doctrine. Tantôt dominée par les catholiques, tantôt par les protestants, la ville connaît une grande période de troubles. En 1621, elle se soulève contre le roi, aux côtés de La Rochelle. Aprés de nouvelles destructions d'églises, Louis XIII vient en personne, avec ses armées, faire le siège de la ville. Montpellier capitule le 19 octobre 1622, après deux mois de siège. Richelieu fait construire la citadelle (actuel lycée Joffre) pour surveiller la ville rebelle. L'autorité royale catholique réaffirme son pouvoir. Une partie des protestants quittent la ville.
A partir de 1685, l'intendant Nicolas Lamoignon de Basville oeuvre à la reprise en main centralisatrice et catholique. Il fait venir l'architecte Daviler à Montpellier et joue un rôle important dans l'aménagement urbain. L'activité architecturale reprend, de nombreux hôtels particuliers sont érigés dans le coeur de la ville, notamment par les titulaires des charges et offices des différentes cours.

Au XVIIIe siècle, l'économie est prospère. La ville fabrique des draps de laine, des colorants, des cotonnades, des toiles peintes (les "indiennes"), de l'eau-de-vie. Les ateliers de faïence se développent et participent à la prospérité de la ville. La viticulture et l'industrie chimique sont florissantes.
Les faubourgs se développent. Les notables se font construire, à la périphérie de la ville, des "folies", luxueuses résidences champêtres.
La Révolution est vécue à Montpellier sans trop de drames.

Au XIXe siècle, la viticulture se développe au détriment de l'industrie. La ville, enrichie, se transforme, suivant les modèles urbanistiques parisiens. Le centre ville se désenclave. Mis à part la crise viticole du début du XXe siècle, Montpellier vit dans une forme de somnolence, jusque vers les années 1950-1960.

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