Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Département Hérault
3 septembre 2010

Béziers : un souvenir tragique

Le 22 juillet 1209, la ville de Béziers vit arriver sous ses remparts, une sinistre armées : celle des Croisés qui venaient de combattre en terre languedocienne l'hérésie cathare.
Solidaires entre eux, les Bitterois ne purent se résoudre à livrer celles et ceux d'entre eux qui n'avaient que le tort de ne pas penser la religion comme l'église catholique le souhaitait. Le légat du Pape, Arnaud Amaury aurait alors dit la phrase terribles "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens".
b_ziers
Vraie ou non, la sentence était terrible et Béziers allait devenir le théâtre du premier fait guerrier marquant de la croisade contre les Albigeois.
Qu'en pensaient les gens de cette époque ? Découvrons, après traduction et adaptation, quelques extraits de chroniques.
"Le seigneur et vicomte de Béziers, Raymond Roger Trencavel, neveu de Raymond VI, comte de Toulouse, demande aux Bitterois de se défendre avec courage et vigueur. Il doit lui-même aller rejoindre Carcassonne pour mettre la cité en état de défense et regrouper les troupes.
Pendant ce temps, l'armée des croisés - une immense armée ! - arrive à Béziers et installe son campement. Un message est envoyé aux habitants afin qu'on leur livre tous les hérétiques qui sont au nombre d'un peu plus de deux cent.
"Nous sommes tous chrétiens, nous ne voyons parmi nous que des frères : nous prions ensemble et nous saurons, si le faut, mourir ensemble" Ainsi répondent avec noblesse les habitants, une noblesse dont n'ont que faire les assiégeants.
Conséquence de l'imprudence de jeunes défenseurs qui sont venus braver les ribauds, les portes de la ville se retrouvent ouvertes et laissent passer tout ce qui compte de pillards et de guerriers sans foi ni loi. La surprise est totale de part et d'autre. Les croisés suivent le mouvement et constatent que le massacre est total. Même en l'église de la sainte Madeleine où les prêtres avaient accueilli leurs ouailles et priaient pour le salut de tous, la violence a fait loi.
"Il n'y a aucun survivant".

Hervé BERTEAUX

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Département Hérault
Derniers commentaires
Archives
Département Hérault
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 270 973
Publicité