Plus prés des étoiles...

Dans le quartier Port-Marianne-Osysseum de Montpellier, la façade du planétarium Galilée, une voile courbe à découpe hyperbolique, invite le visiteur à franchir le miroir bleuté de sa paroi de verre. Derrière, ce n'est pas le pays des Merveilles qu'il découvre, mais le cosmos, immense et encore très mystérieux. Ce complexe constitue, autour d'un vaste planétarium doté, sous son dôme-écran de quinze mètres de diamètre, des moyens de simulation et de projection les plus avancés, un véritable musée des Sciences où une large part a été laissée à l'interactivité. Galilée (1564-1642) lui a donné son nom, presque aussi naturellement que la vérité scientifique a donné raison à ce visionnaire rigoureux en butte aux contestations obscurantistes. "Et pourtant, elle tourne...", aurait-il dit, fataliste, en 1633, après s'être rétracté devant le tribunal de l'Inquisition, sachant bien que la postérité finirait, au-delà des apparences et des croyances, par se rendre à ses arguments. Le spectateur, confortablement installé dans un des cent cinquante-deux sièges de la salle, assiste à l'un des nombreux spectacle montrant des paysages extraterrestres, et explore les mystères du ciel et de ses profondeurs, fasciné par le lent ballet des étoiles et des galaxies...

Extrait du livre Découvrir - HERAULT - (M.S.M) avec des photos superbes à l'intérieur.